40 ans d’innovation.
NOTRE HISTOIRE
Une histoire intimement liée à celle de la batterie
En 2024, BioLogic fête ses 40 ans, quarante années d’innovation dans les instruments de mesure scientifiques, d’abord pour la biologie moléculaire et cellulaire (d’où le nom BioLogic) et, depuis les années 2000, pour le stockage et la conversion de l’énergie. C’est à l’histoire de ce champ de recherche majeur, et en particulier à celle de la batterie, que nous voulions rendre hommage à l’occasion de notre anniversaire.
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EN VIDÉO
Céline, Jacques et Patrick : trois de nos collaboratrices et collaborateurs racontent leurs souvenirs de BioLogic.
UNE ÉQUIPE, DES MÉTIERS
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COLLABORATION
Rozenn et Guillaume, marketing produit -
SUPPORT
Sandra et Abdellatif, supply chain -
EXCELLENCE
Jean-Pierre, évolution des instruments -
ENGAGEMENT
Stéphanie et Pierre, développement logiciel -
FIABILITÉ
Benjamin et Khalil, emballage et expéditions -
INNOVATION
Bogdan, conseil scientifique -
TECHNOLOGIE
Camille et Éric, ingénierie mécanique -
QUALITÉ
Jade, test d’instruments -
RESPECT
Yannick, Romain et Céline, industrialisation -
FLEXIBILITÉ
Maxime, tests logiciels -
PRÉCISION
Everdan, montage d’instruments -
AMBITION
Soumia et Robin, bureau d’études (R&D)
PLONGÉE DANS L’HISTOIRE DE LA BATTERIE
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2024
Le monde entier tente (à nouveau, comme au moment du choc pétrolier) de se rendre moins dépendant des énergies fossiles. La recherche se concentre sur la mise au point de batteries toujours plus performantes, plus légères et plus respectueuses de l’environnement. Aujourd’hui, les progrès sont réalisés autour des technologies lithium-air, lithium-soufre ou encore les batteries au sodium. BioLogic continue d’orienter ses instruments et leurs multiples fonctionnalités pour répondre à ces nouvelles recherches.
#forinnovation #BioLogic40years
Découvrir BioLogic en vidéo
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2019
Le prix Nobel de chimie vient couronner la carrière des pères fondateurs de la technologie de batterie au lithium, Stanley Whittingham, John Goodenough (des utilisateurs d’instruments BioLogic depuis trente ans !) et Akira Yoshino.
#supportinginnovators
Akira Yoshino raconte la création de la batterie lithium-ion (OMPI Magazine)
Les trois lauréats du prix Nobel de chimie de 2019
(illustration N. Elmehed, Nobel media)
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2014
Avec la commercialisation de ses cycleurs* haut de gamme BCS-800, BioLogic se lance dans le test de batteries en volume. Conçus pour effectuer de multiples mesures en parallèle, ces cycleurs permettent aux chercheurs et ingénieurs d’évaluer les performances de batteries dans le temps et d’optimiser leur conception.
*Instruments permettant de programmer et piloter des cycles de charge et décharge pour mesurer les performances des batteries dans le temps.Vous avez dit cycleurs ? (en anglais)
Les baies de cyclage BioLogic permettent de tester jusqu’à 208 échantillons par baie en même temps et sur de longues périodes.
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2009
BioLogic oriente ses activités vers les applications de stockage d’énergie pour répondre à la demande croissante de la recherche en matière de batteries. La gamme Premium de potentiostat-galvanostats lancée en 2009 améliore encore les capacités d’analyse, en portant notamment l’EIS à des niveaux de performance encore jamais atteints et toujours sur plusieurs voies en même temps. Cette gamme Premium est toujours utilisée dans le monde entier pour étudier les matériaux des batteries, la corrosion et les processus électrochimiques en général.
Potentiostat-galvanostat, kézako ? (en anglais)
Tout savoir sur l’EIS (en anglais)Le potentiostat-galvanostat SP-300, l’un des instruments pionniers de la gamme Premium
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2003
BioLogic commercialise la version 2 puis 3 de son VMP, le tout premier potentiostat-galvanostat au monde capable de tester plusieurs échantillons en même temps tout en offrant, dans le même instrument, un niveau d’analyse inégalé, notamment grâce à l’EIS. Le VMP s’est d’ailleurs imposé comme l’instrument incontournable des laboratoires d’électrochimie à travers le monde pour sa robustesse et sa fiabilité.
Le VMP3, commercialisé en 2005, est le premier instrument BioLogic à être doté d’un coffret bleu, couleur originale à l’époque, où les instruments scientifiques étaient souvent gris. Tous les instruments BioLogic conçus ensuite reprendront cette couleur. Peu à peu, elle deviendra la couleur emblématique de l’entreprise.À partir de 2005 et de la commercialisation du VMP3, BioLogic est souvent surnommée « the blue box company », l’entreprise des boîtes bleues
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Années 2000
Au cours de cette décennie, le monde devient de plus en plus numérique. Les batteries lithium-ion s’améliorent et se développent, notamment sous la houlette de chercheurs français comme Jean-Marie Tarascon (médaille d’Or du CNRS en 2022) et Mathieu Morcrette (médaille de Cristal du CNRS en 2019), tous deux utilisateurs d’instruments BioLogic au sein de leurs laboratoires. Les avancées sont réalisées dans la formulation des électrolytes, des matériaux d’électrode, des méthodes de fabrication et de gestion de la sécurité.
Portrait vidéo de Jean-Marie Tarascon, réalisé par le CNRS
Portrait vidéo de Mathieu Morcrette, réalisé par le CNRS
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Années 1990
BioLogic continue d’innover en développant une série d’instruments pour l’analyse de réactions électrochimiques. Le VMP, créé à l’époque, est le premier instrument de ce genre capable de se connecter à un ordinateur (désormais des PC) par Ethernet, ce qui permet un paramétrage intuitif des expériences et une analyse puissante des données.
Le logiciel EC-Lab a été développé pour accompagner le VMP et ses évolutions ultérieures. Conçu pour les électrochimistes par des électrochimistes, avec une interface conviviale, il permet de contrôler l’instrument de mesure, rend possible le partage des données récoltées et offre surtout les outils nécessaires à leur analyse.#theelectrochemistrysoftware
La première version du VMP, le premier instrument de ce genre au monde à pouvoir se connecter à un ordinateur en réseau.
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1991-1992
Alors que Sony commercialise la première batterie lithium-ion rechargeable, BioLogic industrialise et met sur le marché le premier potentiostat-galvanostat multicanal au monde commandé par un ordinateur (le célèbre Macintosh) et entièrement dédié à la recherche en électrochimie, en particulier aux tests sur les matériaux pour les batteries. Cet instrument révolutionnaire, le MacPile, développé par un ingénieur du CNRS, Christian Mouget, sous la direction du chercheur français Yves Chabre, et ses versions suivantes transforment la recherche en permettant l’analyse simultanée de plusieurs échantillons ou systèmes électrochimiques, et en améliorant considérablement l’efficacité des analyses.
#worldfirst
Le MacPile de BioLogic, le tout premier potentiostat-galvanostat multicanal au monde commandé par un ordinateur
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1983
C’est un biologiste, Yves Dupont, qui fonde BioLogic en décembre 1983 (avec le jeune industriel Philippe Cimadomo) pour mettre au point les instruments de mesure dont il avait besoin pour ses recherches. L’entreprise conçoit alors des outils pour la biologie moléculaire et cellulaire, d’où le nom BioLogic.
Yves Dupont, le fondateur de BioLogic, ici en 2003, lors des 20 ans de l’entreprise
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1980
Le chimiste et physicien américain John B. Goodenough invente la cathode au dioxyde de cobalt et de lithium et un physicien et électrochimiste marocain, Rachid Yazami, met au point une anode en graphite. Quelques années plus tard, l’équipe de recherche du chimiste japonais Akira Yoshino construit le premier prototype de batterie au lithium-ion, une version plus stable et plus sûre de la batterie au lithium.
Modèle d’une partie de la structure cristalline de l’oxyde de lithium et de cobalt, LiCoO₂
(illustration Wikipedia)
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1970
C’est le début de l’histoire des batteries au lithium. Elle coïncide avec la crise énergétique entraînée par le choc pétrolier. Il y a cinquante ans déjà, la volonté de remplacer les combustibles fossiles motivait le développement des énergies alternatives, en particulier l’électricité et les méthodes pour la stocker. Ce sont les travaux du chimiste américain Stanley Whittingham qui aboutissent à l’invention de la batterie au lithium métal, matériau qu’il utilise pour l’anode. Mais cette première technologie est instable et présente des problèmes de sécurité.
Stanley Whittingham, l’un des pionniers de la batterie lithium
(photo : A. Mahmoud, Nobel Media)
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1942
Si la première méthode potentiostatique a été utilisée en 1903, c’est en 1942, en Angleterre, que naît le principe du potentiostat moderne à trois électrodes, grâce aux travaux de l’électrochimiste Archie Hickling. C’est le début de la mesure des phénomènes électrochimiques dans des systèmes complexes.
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1859
Le Français Gaston Planté, qui observait l’électrolyse de l’eau, met au point le premier accumulateur au plomb/acide. Il s’agit de la première batterie rechargeable au plomb au monde, conçue selon un principe qui est toujours utilisé de nos jours.
Gaston Planté
(illustration Wikipedia)
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1799
Le physicien italien Alessandro Volta invente la première pile : des paires de disques de cuivre et de zinc empilés les uns sur les autres et séparés par une couche de tissu ou de carton imbibé de saumure.
Alessandro Volta et un exemplaire de la première pile (illustration et photo Wikipedia)
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